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L’ascension du Kyanjin Ri

Par mylittleplanet

Depuis que nous sommes arrivés à Kyanjin Gompa, le Kyanjin Ri nous fait du coin de l’œil. Sublime sommet qui culmine à plus de 4700m d’altitude, on ne cesse de l’admirer au loin, un thé chaud à la main. On avait le choix de rester tranquillement à l’hôtel pour s’acclimater à l’altitude mais la tentation est trop forte. Après la pause déjeuner nous partons tête bêche avec une motivation remontée à bloc en direction du sommet.

Prête pour l’ascension du Kyanjin Ri

A la sortie du village, le chemin commence à grimper doucement. Les pierres qui roulent au sol ne nous font pas quitter le regard de nos chaussures et pourtant le panorama en face de nous est sublime dès les premiers mètres. On en prend plein les yeux, même le minuscule village de Kyanjin Gompa a du cachet vu d’en haut. Le vent est fort, on a froid et le souffle est très vite coupé à cette altitude. Le chemin est escarpé, on respire a plein poumon mais pour une mise en jambe à cette altitude, on est servi. Après la balade tranquille de ce matin, le Kyanjin Ri se mérite. Nous rencontrons des randonneurs venus avec Atalante qui abandonnent en chemin mais hors de question qu’on s’arrête en plein milieu.

Mon premier 4700m !

C’est grâce à notre équipe de porteurs et guides que j’arrive en haut du sommet à 4779 m. Ils ont une patience incroyable ces Népalais. Ils ont surveillé chacun de nos pas, nous ont motivé pour qu’on arrive au bout sans jamais nous forcer, nous ont attendu quand on en pouvait plus. Franchement on leur doit une fière chandelle de nous avoir si bien accompagné. En haut, la récompense de 2h30 d’efforts. Une vue incroyable sur les sommets juste en face de nous. Des kilomètres et des kilomètres de montagnes enneigées toutes plus belles les unes que les autres, et pas une construction à la ronde. Le vent souffle hyper fort alors c’est après des rires de joie et de nombreuses accolades pour se réconforter et se féliciter qu’on reste en haut une dizaine de minutes pour se réchauffer à coup de thé chaud avant de prendre des photos.

On y restera pas plus longtemps malgré les paysages de dingues. Quelle expérience ! En redescendant les paysages sont toujours aussi grandioses. Je ne cesse de me répéter que j’ai une chance incroyable d’être là. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi beau, hormis le Désert du Namib

La tartiflette au fromage de Yak

Revenu à Kyanjin Gompa, on réalise alors qu’on a un sacré bol d’être tombé sur la seule auberge du village, ou l’on sert une tartiflette au fromage de yak ! Vu que la température est proche de zéro, on s’offre notre première tartiflette de l’année au Népal, incroyable ! et en plus elle est super bonne.

Ce foutu mal des montagnes

Le soir on ne fera pas long feu, il fait un de ces froid. C’est des souvenirs pleins la tête qu’on retrouvera nos chambres à 22h, mais je ne vais pas fermer l’œil de la nuit. A peine couchée j’ai un terrible mal de tête. Je prends des granules de coca, et un doliprane, mais je me réveille deux heures plus tard, pas mieux. A Kyanjin Gompa on est à 3800 m et je réalise que comme au Pérou, j’ai ce foutu mal des montagnes. En pleine nuit je retente ma chance avec de l’ibuprofène et de la coca. Au final je n’ai pu dormir que 3h, mais c’est toujours ça de prix. Hors de question que je ne sois pas en forme car demain nous allons encore plus haut que le Kyanjin Ri. Au programme, un départ à 7h du matin pour randonner jusqu’au Tsergo Ri à 4984 m, le sommet le plus haut du Langtang.

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