Fraîchement arrivées à Lima la vielle au soir, on décide de ne pas perdre une minute et de rejoindre en bus la ville de Huacachina. Après 14h de vol on ne se voyait pas dans l’agitation de Lima, c’est pourquoi on est parti dans une ville plus cool, à taille humaine, et bien ensoleillée, ça on aime !
C’est au bout d’1h30 heures de bus que nous atteignons Ica via la compagnie Cruz Del Sur. Ensuite, nous avons pris un taxi pendant 10 minutes pour rejoindre Huacachina. Le temps est magnifique, il fait chaud et nous n’avons pas regretté d’avoir quitté la brume de Lima ce matin . Pour se reposer nous avions pris un bel hôtel avec piscine, le Curasi pour 46 € la nuit. Très bien situé et très propre, à quelques pas du centre.
A faire à Huacachina ?
Huacachina est une Oasis entourée de dunes. On y vient principalement pour faire du buggy et du sand board. Comme il n’y a que ça à faire et qu’on ne se voyait pas rester toute la journée au bord de la piscine, on négocie à 20 soles soit moitié moins que le prix initial proposé pour aller faire cette balade de 2 heures.
On part à 8 touristes dans le buggy. Alors qu’on s’attend à une balade tranquille, le mec fonce à toute bringue, les gens hurlent dans la voiture, ça va vite, des sensations, pas de doute, on en a ! On a d’ailleurs piqué un bon fou rire de nervosité en se disant qu’ils étaient vraiment prêt à tout pour séduire les touristes, ces péruviens ! On aurait bien eu envie de leur dire de ne pas se donner tant de mal. Etre plongé dans le désert au calme aurait largement suffit. Parce qu’une fois arrivé au milieu du désert, le spectacle est magnifique.
On enchaîne avec le sand board, j’avoue, je n’étais pas très enthousiaste, mais je me suis franchement éclatée ! On débute par de petites dunes pour s’entraîner mais très vite on atteint plus de hauteur. Descendre les dunes devient assez impressionnant, on en aurait limite le vertige. L’air de rien c’est pas si facile, et peu arrivent à descendre debout. Le plus casse-pied dans l’histoire, c’est de remonter la dune tout juste descendue avec le sand board à la main. Bien pour les cuisses, beaucoup moins pour le souffle ! J’ai finalement adoré car je ne pensais pas qu’on pouvait avoir autant de sensations en faisant du surf dans un désert !
C’est à la tombée de la nuit qu’on rejoint notre hôtel couvertes de sable mais qu’est ce qu’on a rit ! Ce n’est pas l’expérience la plus inoubliable qu’on ait vécue au Pérou, c’est même vraiment le truc à touristes par excellence, mais c’est sympa.
Huacachina, du chaud au froid
La journée quand le soleil tape, on avoisine facile les 30°,du coup on en profite pour sortir les tongs et t-shirt, mais dès que la nuit tombe, c’est une autre histoire…Pour vous la faire courte, en septembre, on se les gèle grave ! Du coup on remet la polaire et la doudoune. Surtout qu’aller savoir pourquoi, les restau sont à toits ouverts à Huacachina, impossible s’y réchauffer. En tous cas je vous conseille de prendre une bonne polaire dans votre sac pour aller faire du buggy en fin d’après midi, sinon vous allez le regretter à la nuit tombée.
Huacachina ou Ica ?
Je me suis posée la question avant de partir. C’est vrai que les hôtels sont moins chers à Ica, et que les buggys font un bruit pas possible à Huacachina. Mais franchement Ica c’est super moche ! On a juste traversé la ville en taxi mais on en a vu suffisamment pour se dire qu’on aurait pas du tout aimé loger là. Non sans aucune hésitation, prenez un hôtel à Huacachina.
Faut-il aller à Huacachina ?
Si vous avez un planning serré, vous pouvez largement faire l’impasse. C’est sympa, certes, mais ce n’est pas non plus une étape incontournable. On s’est arrêté ici pour faire un break entre Lima et Arequipa. Si on avait pu, on aurait plutôt choisi Paracas, mais il n’y avait pas de bus direct. Pour aller à Arequipa, il faut obligatoirement passer soit par Nazca, ou par Huacachina
Finalement, on décide que demain, on ne va pas se la couler douce au bord de l’oasis. C’est tentant une journée à ne rien faire quand on a bossé toute l’année, mais on est au Pérou quand même ! Surtout que l’Oasis n’est pas non plus grandiose. On négocie dans une agence un départ dès le lendemain à Paracas.
